Le doux roulement des vagues

M’a saisie avec douceur ce lundi,

Lendemain d’un pont de l’Ascension

Empli de soleil et de chaleur,

Où l’humaine et dense vague

A inondé d’un coup les plages,

Pour profiter de ces moments d’exception.

Les familles ont profité des bains de mer,

Les enfants ont joué avec le sable

De leurs jolies mains potelées,

Les adolescentes aux jambes fuselées

Ont fait des roues sur le sable, élancées,

Les ballons ont volé entre les mains

Des générations, c’était bien,

Le goût des embruns marins

A inondé les narines de chacune et chacun,

Le temps s’est arrêté,

Plus de course effrénée, plus d’obligations,

Ces doux instants furent un festin.

Et puis les routes se sont de nouveau remplies

Pour regagner sa ville, peut-être Paris,

Parce que le lendemain c’était lundi.

La vague humaine s’en est allée,

Joyeuse, emplie de souvenirs et de regrets,

D’avoir si merveilleusement profité,

Mais aussi que le temps se soit si vite emballé.

La vague a laissé les vagues

Reprendre le pouls de la Plage vide,

Plus de rires d’enfants, plus de pleurs,

Plus de chants, plus d’humeurs,

Juste le bruit des vagues

Se jetant sur le sable tant foulé

Et dont les empreintes parlent encore

De ces jours forts.

Juin va s’étirer lentement et sûrement,

Petits et grands reviendront bientôt

Profiter et rêver sur la plage de Royan.

Mais hier, j’avais la Grande Conche pour moi égoïstement,

J’ai savouré chaque seconde de félicité de ces instants,

Et c’était géant !

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