Nolwenn et Lucienne
Une longue silhouette blanche et gracile
S’avance sur la scène d’Un Violon sur le Sable,
Devant l’Assemblée, fébrile.
Elle a de suite reconnu
La jolie fée Nolwenn Leroy,
Qui de Bretagne nous amène
Son univers peuplé de mystère
Et de magie.
Sa frêle présence
Toujours me surprend,
En contraste de son éloquence.
Sa voix chaude et profonde
De notes parfaites nous inonde.
Quelle joie intérieure,
Quel plaisir musical !
Quelques morceaux plus tard,
Je suis de suite captée
Par l’encore plus frêle silhouette
D’une très jeune femme.
D’une simple robe noire vêtue,
Ses jambes fines, ses pieds nus,
Sa façon, rien qu’à elle,
De jouer de la Trompette,
Remporte mon adhésion !
Elle s’appelle Lucienne Renaudin Vary
Il est de suite inutile de faire le pari
Qu’elle tombe dans l’oubli.
Car il est évident qu’une Etoile est née !
A peine sortie de l’enfance,
La voici projetée
Vers sa magnifique destinée,
Avec pourtant une belle simplicité.
Car oui, alors qu’un décor de pleine lune
Illumine ses jeunes traits
Portés par le souffle donné
A sa trompette,
Je sais que cette jeune fille là
Continuera par-delà les territoires
Et les années
A nous faire vibrer,
A rendre nos vies moins noires.
Merci à vous, Mesdemoiselles,
Vous qui êtes la jeune génération,
Vous êtes belles et talentueuses,
Bravo à vous !